AÉROPORT SAINT-EXUPÉRY : DES NOUVEAUX CONTRÔLES PAR RECONNAISSANCE FACIALE

Fini les contrôles classiques des agents, c'est désormais une machine qui fait le boulot. Les sas "Parafe", pour Passage Automatisé Rapide Aux Frontières Extérieures, contrôlent désormais les passagers munis d'un passeport biométrique se rendant dans un des pays de l'espace Schengen. C'est le troisième aéroport en France après Orly et Roissy à Paris, et celui de Nice.



Comment ça marche ? Il faut d'abord présenter son passeport sur un lecteur devant le sas qui vérifie sa conformité. Un premier portique s'ouvre pour accéder au sas. Là, une caméra identifie le visage du passager et un deuxième portique s'ouvre pour accéder au vol si tout est en règle. "Ça prend 20 secondes", assure le patron des Aéroports de Lyon Tanguy Bertolus. Résultat : 15 passages à la minute, contre 3 sans le sas "Parafe".


Pour le préfet David Clavière, délégué à la sécurité, "dire que c'est infaillible est difficile, il faut le voir dans la continuité" mais pour lui "infaillibilité est l'objectif". Avec un nouveau record de passagers passant par l'aéroport qui devrait être atteint cette année, 11 millions au 31 décembre selon les prévisions, "l'aéroport lyonnais est un véritable hub", estime le préfet.

Une raison pour laquelle "l'aéroport doit être à la pointe de la technologie" puisque "les flux de population passent par cet aéroport".