"On ne veut pas que notre centre meurt"
"En 20 ans, on a doublé voir triplé le nombre de nos interventions" constate Patrick Bernard, le chef de corps du Centre de Première Intervention de Polliat. "Actuellement, on est 16, il faudrait qu'on soit une vingtaine pour que ça tourne comme il le faut. Ce sont souvent les même équipes qui sortent" ajoute-t-il.
D'où la nécessité de recruter, "tous les ans, on cherche de nouvelles personnes car certains partent à la retraite". Mais, c'est loin d'être facile : "il faut trouver des personnes motivées et prêtent à s'investir".
"Bien sûr qu'on est inquiet, comme beaucoup d'autres, on ne veut pas que notre centre meurt", conclut le chef de corps.
Si cette difficulté de recrutement persiste, la caserne pourrait se regrouper avec celles des communes voisines (Curtarfond et Confrançon). Pour l'instant, ce n'est qu'une idée en discussion.
Dans l'Ain, on compte actuellement 4610 sapeurs-pompiers volontaires.
