Selon Le Bien Public, l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspé) de Mâcon chargé de la formation des enseignants a constaté "des documents faux et des diplômes usurpés" dans le dossier de la candidature de la suspecte. Cette dernière candidatait sous un faux nom. Le parquet de Dijon indique que l'université a porté plainte.
Elle exerce comme médecin... avec de faux diplômes
Ce n'est pas la première escroquerie pour cette femme. En septembre 2020, elle avait été mise en examen pour "pratique illégale de la médecine, mise en danger de la vie d'autrui, blessures involontaires, faux et usage de faux" et pour "escroquerie". Quatre mois auparavant, elle exerçait la profession de médecin à Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire, et ce, avec des diplômes falsifiés.
Une pratique illégale qui a eu des conséquences funestes puisque deux patients sont décédés à la suite de consultations. Leurs familles se sont d'ailleurs constituées parties civiles pour cette affaire. La suspecte avait ensuite été relâchée sous contrôle judiciaire avec "interdiction d'exercer toute activité médicale". Ce qui ne l'avait pas empêché, quelques semaines plus tard, de postuler une nouvelle fois sur un site de recrutement de médecins.
Son avocat avait plaidé à l'époque une maladie psychiatrique, parlant de voix qui diraient à sa cliente "qu'elle doit être médecin". Elle avait été déclarée à plusieurs reprises schizophrène. Malgré cela, elle avait réussi à devenir médecin.