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ATTENTAT DE STRASBOURG: UN PROCHE DU TUEUR MIS EN EXAMEN ET ÉCROUÉ

Mardi 18 Décembre - 07:21

France


Le Marché de Noël à Strasbourg - © CCO/Ctruongngoc
Un proche de Chérif Chekatt a été mis en examen lundi par un juge antiterroriste et placé en détention provisoire, soupçonné d'être lié à la fourniture de son revolver.


Cet homme de 37 ans est le premier suspect à être présenté à la justice depuis l'attentat de mardi dernier. Il a été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et "acquisition, détention et cession d'armes de catégorie B par au moins deux personnes en relation avec une entreprise terroriste", a indiqué une source judiciaire lundi soir.

Il a été écroué conformément aux réquisitions du parquet de Paris, qui a ouvert lundi matin une information judiciaire notamment pour "assassinats et tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

Depuis l'attentat, - le troisième perpétré cette année - les enquêteurs s'attachent à déterminer si l'assaillant a bénéficié d'éventuelles complicités dans la préparation de son passage à l'acte et d'aide logistique lors de sa fuite.

Deux autres suspects placés en garde à vue


Selon une source proche du dossier, ce suspect arrêté jeudi, est soupçonné d'avoir joué un rôle dans la fourniture du revolver de la fin du XIXe siècle utilisé par Chérif Chekatt lors de l'attentat de mardi dernier qui a fait cinq morts et onze blessés.

Deux autres suspects ont été placés en garde à vue lundi, soupçonnés eux aussi d'être liés à la fourniture de l'arme, selon la même source.

Samedi soir, France 2 avait diffusé le témoignage du père de l'assaillant, Abdelkrim Chekatt, à sa sortie de garde à vue. Selon lui, son fils adhérait aux idées de l'EI et estimait que le combat du groupe jihadiste était "une juste cause". "Moi je lui ai toujours dit que c'est des criminels", a poursuivi Abdelkrim Chekatt.

"S'il m'avait parlé de ce projet-là, je l'aurais dénoncé à la police, comme ça il ne tuait personne et il ne se faisait pas tuer", a affirmé le père de l'assaillant. Il dit n'avoir eu aucun contact avec son fils pendant sa cavale: "J'ai essayé, il était sur messagerie".

Avec AFP