"On ne peut pas se satisfaire de dire qu'on n'a pas trouvé de causes, c'est insupportable", a ajouté Mme Buzyn.
Ces cas groupés ont été observés dans l'Ain (7 naissances entre 2009 et 2014), en Loire Atlantique (3 naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (4 naissances entre 2011 et 2013), à chaque fois dans un périmètre restreint. Ils ont suscité des inquiétudes dans les zones concernées.
Après une première enquête, l'agence sanitaire Santé publique France a conclu début octobre que le nombre de cas de l'Ain n'était pas statistiquement supérieur à la moyenne nationale.
Entre 80 et 100 naissances par an avec des malformations de membres en France
Selon Mme Buzyn, il y a "entre 80 et 100 naissance par an avec des malformations de membres" en France.
La ministre a par ailleurs assuré qu'il était "hors de question d'arrêter la subvention des registres" y compris du Remera dirigé par Emmanuelle Amar, le plus ancien des six registres des malformations congénitales de France basée à Lyon qui est au centre d'une polémique scientifique après avoir révélé les cas de l'Ain.
►Actualité
Ain : un village où les bébés naissent sans bras
En quatre ans, 7 bébés sont nés sans bras ou...
(Avec AFP)