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"BRAQUAGE DE MAGASIN, COURSE POURSUITE" : PORTRAIT D'UN RÉSERVISTE DE LA GENDARMERIE DE L'AIN

Lundi 14 Octobre - 05:00

Actualité


Fabrice Chaumont, réserviste au sein de la Gendarmerie de l'Ain - © DR
Les rencontres de la sécurité se sont déroulés partout en France la semaine dernière. À cette occasion, Radio Scoop a donné la parole à ces hommes et femmes de Bourg-en-Bresse qui nous protègent.


Après le brigadier-chef Magali Rodriguès du commissariat de Bourg-en-Bresse, le lieutenant Christophe Dobkess des pompiers de Bourg-en-Bresse, place ce lundi à Fabrice Chaumont, 49 ans, réserviste au sein du groupement de la gendarmerie de l'Ain depuis 17 ans.

Son rôle est de renforcer temporairement les unités de gendarmerie, pour des missions diverses du quotidien mais aussi plus ponctuelles.

Quel a été votre parcours professionnel ?
"J'ai fait mon service national en 1989 dans la corporation de la police nationale. Je suis retourné à la vie civile. J'ai commencé un parcours dans les métiers de la sécurité notamment dans le transport de fonds en tant que convoyeur. J'ai évolué, passé des examens pour devenir moniteur/formateur de tir. Depuis 1997, je suis instructeur/formateur national pour une grosse société de transport de fonds."

Pourquoi avez-vous décidé d'être réserviste dans la gendarmerie ?
"En 2002, un ami m'a dirigé vers le groupement de la gendarmerie de l'Ain me disant qu'il relançait la réserve opérationnelle, c'était pour le sommet des chef d'États à Evian. Je ne connaissais pas, j'ai signé un premier contrat. À l'époque, il n'y avait pas d'attentat, mais c'était plus dans le sens de mettre sa pierre à l'édifice pour aider le pays."

Comment ça fonctionne ?
"On se met à disposition. Ça peut aller d'un contrat de 30 jours par an jusqu'à 2, 3, 4 contrats par an. Toutes les unités de gendarmerie font part de leur besoin, après le groupement va mettre en ligne les services à effectuer, et on se positionne par rapport à nos disponibilités."

Depuis 2002, quelles sont les missions sur lesquelles vous êtes intervenues ?
"On peut renforcer les brigades territoriales de gendarmerie, ou au sein de Détachement de Sécurisation dans lequel on est en équipage autonome. On peut donc avoir à gérer des accidents de la circulation ou encore des différents familiaux, un peu toutes les formes d'interventions . Nos pouvoirs sont limités, on ne peut pas, par exemple, suivre des enquêtes.""

Des interventions ont-elles été particulièrement marquantes en 17 ans ?
"Oui, il y a des interventions un peu plus spectaculaires : braquage de magasin, course poursuite avec des cambrioleurs. Celles qui frappent le plus, ce sont les accidents de la circulation avec des personnes décédées. Mais aussi des interventions un peu plus "ludiques", comme le Mondial du Quad, le Tour de l'Ain, ou encore le Tour de France."

Vos missions ont-elles évoluées ?
"Au début, on était plus en renfort, on partait en patrouille comme troisième homme. Aujourd'hui, le métier a changé dans le sens où on est plus autonome."

Ça vous prend beaucoup de temps ?
"En moyenne, une cinquantaine de jours par an. À présent, j'aide aussi au sein de la formation de la réserve opérationnelle, notamment au niveau des séances de tir, vu que mes fonctions sont quasi identiques dans le civil. J'apporte mon expérience et dans certains cas de figure, je forme les jeunes réservistes."

Comment devenir réserviste ? Toutes les informations ici.