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CLERMONT-FERRAND : LA CHARTE DE COMMUNICATION DE L'UNIVERSITÉ NE FAIT PAS L'UNANIMITÉ

Mardi 28 Juin - 05:00

Actualité


Le campus des Cézeaux (Université Clermont Auvergne) en octobre 2020 - © FB UCA
L'université Clermont Auvergne a adopté une charte pour une communication inclusive ce vendredi 24 juin. L'objectif affiché est de lutter contre les stéréotypes et les discriminations, mais le syndicat étudiant UNI y voit une attaque contre la langue française.


La charte pour une communication inclusive de l'université Clermont Auvergne (UCA) ne passe pas chez les militants du syndicat étudiant UNI. Ses représentants ont voté contre son adoption ce vendredi 24 juin, dénonçant une attaque contre la langue française. Les jeunes Républicains ont aussi lancé une pétition contre cette charte. De son côté, le président de l'Université rappelle que le document donne simplement des conseils et qu'il n'y a aucune obligation.

Une attaque contre la langue française pour les opposants


Les critiques se concentrent sur l'écriture inclusive et sur le cinquième point des recommandations pour la rédaction d'un document, avec l'utilisation de ce que l'on appelle le point médian.

"On sait que la charte va légitimer l'utilisation de ce point médian. On sait aussi qu'à terme, l'extrême-gauche, qui a porté ce projet de charte, veut qu'on aboutisse à l'utilisation obligatoire de l'écriture inclusive", dénonce Antoine Chabrillat.

Étudiant à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il a aussi lancé la pétition contre cette charte, en tant que représentant des Jeunes Républicains dans le département.




Une manière de lutter contre les clichés pour l'Université


Un peu surpris par la mobilisation contre ce texte, le président de l'UCA Mathias Bernard estime que ces réactions relèvent d'abord du registre politique.

"Je ne suis pas certain que tous les signataires aient vraiment lu ce qui est contenu dans cette charte. Elle n'impose rien et met à disposition du personnel de l'université ce que j'appellerais une boîte à outils. Le point médian n'est pas du tout privilégié. Il s'agit plutôt de féminiser lorsque cela est possible les noms de métiers, utiliser le masculin et le féminin pluriel quand on s'adresse à une globalité, par exemple en disant toutes et tous. C'est aussi utiliser des expressions englobantes, comme le corps enseignant ou la communauté étudiante. Je ne pense pas que cela attaque la langue française", répond Mathias Bernard.

La charte recommande aussi de faire attention aux images utilisées, pour ne pas placer systématiquement les femmes en position d'infériorité.

Les opposants à la charte envisagent de déposer un recours.