Avec 158 cas de Covid-19 confirmés, dont trois mortels, au 20 mars, le pays est encore peu affecté par l'épidémie, mais la panique commence à gagner les grandes villes.
Comme en France, les sorties sont autorisées uniquement pour aller travailler ou faire ses courses. Seuls les commerces essentiels restent ouverts. Les frontières ont également été fermées. "C'est du préventif, les pouvoirs publics veulent essayer d'éviter la situation que vous connaissez en Europe", explique Marie. "Ils espèrent que cela permettra aux hôpitaux de se préparer quand l'épidémie sera vraiment là".
"On est tous dans le même bateau"
Marie qui dirige une école de langue a dû fermer son établissement. Ses collègues enseignants proposent des cours à distance, mais pour l'instant aucun dispositif d'aide de l'Etat pour les PME et les commerçants n'a été annoncé. "Une aide supplémentaire a été annoncée pour ceux qui touchent l'équivalent du RSA, mais pour les autres, rien. On a commencé à réclamer", poursuit Marie. Cette quarantaine intervient dans un contexte de crise économique. Depuis 2018, le pouvoir d'achat des Argentins s'est effondré et le chômage a explosé.
Les trois filles de Marie, Camille 11 ans, Inés 9 ans et Sara 5 ans sont donc à la maison. Comme pour nous en France, le temps est long et il faut les occuper et les aider dans leurs devoirs. "On vit tous la même chose, les Français de l'étranger on pense bien à vous. Nous sommes finalement tous dans le même bateau", conclue la quadragénaire.
►Santé
Comment ça se passe ailleurs ? Épisode 1 en Australie
Cette semaine, en plein confinement, Radio Scoop...