Implication dans le transfert des malades
Le rapport, que ses auteurs présentent comme inachevé, évoque des agences régionales et un ministère de la Santé dépassés et incapables d'organiser les secours.
Dans le Rhône ou le Puy-de-Dôme, les représentants syndicaux des sapeurs-pompiers que nous avons contacté reconnaissent qu'il y a eu "des flottements" au début de la crise sanitaire, mais que la situation a plutôt bien été gérée ensuite.
"Les sapeurs-pompiers, évidemment, ont vu une décrue du nombre de leurs interventions traditionnelles, explique Rémy Chabboud. C'est-à-dire accidents de la circulation, feux d'usine, toutes ces choses-là. En revanche notre implication a été majeure sur tous les transports, notamment la partie Grand Est, pour transporter les personnes malades dans des hôpitaux un peu plus disponibles de la région lyonnaise par exemple".
Preuve de cette implication, le syndicat Sud demande que la prime Covid mise en place pour les soignants en première ligne, soit aussi versée aux sapeurs-pompiers.
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