En clair, cela permet de savoir si une personne qui a été contaminée est immunisée. Un outil indispensable dans le cadre d'un déconfinement progressif de la population.
Une demande d'autorisation va être déposée
Dans la Loire, le test a été développé par la société BioSpeedia (Institut Pasteur) et évalué en collaboration avec le GIMAP (Groupe Immunité des Muqueuses et Agents Pathogènes) de l'Université Jean Monnet à Saint-Étienne.
Les essais ont été effectués au sein d'un laboratoire du CHU de Saint-Étienne à partir de sérums de patients infectés et de patients dont les tests s'étaient révélés négatifs. "Les résultats préliminaires ont montré une excellente sensibilité et spécificité", précisent les équipes.
Après cet essai concluant, une demande d'autorisation va être déposée auprès des autorités afin d'envisager une production massive de ces tests rapides. La communauté universitaire espère, sur le modèle de l'entreprise bretonne NG Biotech, lancer une production industrielle du test avec une entreprise ligérienne.