SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

GRÈVE DES MÉDECINS : FORTE MOBILISATION RÉGIONALE CE JEUDI

Jeudi 1 Décembre - 10:00

Société


Les medecins sont descendus dans les rues de Lyon jeudi 1er decembre - © Léa Duperrin / Radio SCOOP
De nombreux cabinets et laboratoires devraient fermer ce jeudi 1er et vendredi 2 décembre.


"Un coup de semonce", voire le combat de "la dernière chance pour sauver la médecine de terrain" : médecins et biologistes libéraux sont appelés à fermer cabinets et laboratoires jeudi et vendredi, les uns pour réclamer des hausses de tarifs, les autres pour éviter un "coup de rabot".

Un "mouvement historique"


Pour la première fois depuis 2015, un très large front syndical appelle à la grève pour faire pression sur l'exécutif.

Ce "mouvement historique" a été initié par le jeune collectif "Médecins pour demain", qui a rassemblé en quelques semaines près de 15.000 membres sur Facebook, symptôme d'une colère qui se répand parmi les 110.000 praticiens libéraux en exercice.

Augmenter le prix de la consultation


Parmi les revendications, le doublement du tarif de la consultation, de 25 à 50 euros.

La hausse des tarifs est présentée par les syndicats comme une nécessité pour créer un "choc d'attractivité" vers une médecine de ville écrasée par les tâches administratives au détriment du soin, et qui n'attire plus les jeunes.



"Nous souhaitons un tel choc grâce à cette revalorisation tarifaire. Cela encouragerait et inciterait, sans contrainte, les médecins à s'installer, explique Christelle Audigier, médecin dans l'ouest lyonnais et responsable du mouvement "Médecins Pour Demain".
 
Selon elle, la coercition ne fonctionne pas : "On fait fuir les médecins vers d'autres pays et d'autres médecines dont les patients n'ont pas forcément besoin au quotidien."