Un "mouvement historique"
Pour la première fois depuis 2015, un très large front syndical appelle à la grève pour faire pression sur l'exécutif.
Ce "mouvement historique" a été initié par le jeune collectif "Médecins pour demain", qui a rassemblé en quelques semaines près de 15.000 membres sur Facebook, symptôme d'une colère qui se répand parmi les 110.000 praticiens libéraux en exercice.
Augmenter le prix de la consultation
Parmi les revendications, le doublement du tarif de la consultation, de 25 à 50 euros.
La hausse des tarifs est présentée par les syndicats comme une nécessité pour créer un "choc d'attractivité" vers une médecine de ville écrasée par les tâches administratives au détriment du soin, et qui n'attire plus les jeunes.
"Nous souhaitons un tel choc grâce à cette revalorisation tarifaire. Cela encouragerait et inciterait, sans contrainte, les médecins à s'installer, explique Christelle Audigier, médecin dans l'ouest lyonnais et responsable du mouvement "Médecins Pour Demain".
Selon elle, la coercition ne fonctionne pas : "On fait fuir les médecins vers d'autres pays et d'autres médecines dont les patients n'ont pas forcément besoin au quotidien."