Tour à tour, les élus ont pris la parole pour faire part de leurs doléances. Avec un message inlassablement répété à Marc Petit : la demande de mise en retrait.
"On a pu se dire des choses en face"
"Nous souhaitions ce débat public pour les Appelous avant tout, pour qu'ils puissent juger par eux-mêmes, confie Julien Luya, élu Les Républicains. Là, on a pu se dire des choses en face".
Et le ton est même monté parfois, comme lorsque Jean-Paul Valour, élu de l'opposition, a invoqué la présomption d'innocence du maire.
"Il y a la loi, la loi est terrible. Mais il y a des principes : la présomption d'innocence", a-t-il assuré sous quelques huées dans la salle.
De son côté, Marc Petit n'a pas flanché. "J'ai failli démissionner", a-t-il tout de même concédé. Avant d'ajouter : "Ce qui m'a conduit à ne pas démissionner, c'est le fait que des Appelous que je ne connaissais pas du tout m'ont dit de résister et qu'ils comptaient sur moi. D'ailleurs, un habitant a distribué un tract demandant comment des élus pouvaient devenir des juges".
Au final, c'est le statu quo, puisque ce vœu voté lundi pour sa mise en retrait (17 voix pour, 16 contre) n'est que consultatif. Marc Petit n'a pas souhaité le suivre.
Condamné en première instance à un mois de prison avec sursis pour agression sexuelle, il devrait poursuivre à la tête de Firminy jusqu'à son procès en appel. Ou jusqu'aux prochaines élections municipales.