Dans le détail, la baisse de 42% du trafic voyageurs se décline par une baisse de 35% sur les TER, de 45% dans la banlieue parisienne (Transilien) et de 42% pour les grandes lignes (TGV, Ouigo et Intercités, Thalys et Eurostar exclus), a précisé un porte-parole.
La SNCF a limité les dégâts pour les déplacements de loisirs, sur les longues distances, "même si on a fait de très gros efforts sur les prix", a relevé le dirigeant. En revanche, la clientèle d'affaires, qui assurait 40% du chiffre d'affaires des TGV, s'est évaporée.
La tendance n'est pas très brillante pour le début de l'année 2021, avec un taux d'occupation de 45% des TGV, dont trois sur quatre circulent depuis début janvier. Les réservations pour les trains grandes lignes sont en chute de 70% pour février et de 80% pour mars, a noté Christophe Fanichet.