"Cette hausse résulte de la conjonction de deux augmentations : celle des valeurs locatives (revalorisation automatique de 6,1% en 5 ans) et celles des taux votés par les collectivités territoriales", a expliqué l'UNPI dans sa présentation à la presse.
Le président de l'UNPI, Christophe Demerson, a déploré "une solution de facilité" de la part des élus locaux qui ont "besoin de recettes et se tournent vers les propriétaires".
Une hausse qui va se poursuivre ?
Angers (56,42%), Amiens (55,87%) et Grenoble (54,67%) affichent les taux de taxes foncières les plus élevés de France, parmi les grandes villes.
La taxe foncière représente en moyenne 2,3 mois équivalents en loyer, jusqu'à 4 à 5 mois dans certaines villes moyennes, s'est insurgé Christophe Demerson.
"Et on pense que la hausse va se poursuivre, avec la suppression de la taxe d'habitation", a déclaré Christophe Demerson, qui estime que les élus locaux "anticipent déjà où ils vont chercher des recettes".
Il dénonce également "l'inflation sur les frais de gestion sur les petites taxes" prélevés par l'État, comme la taxe sur les ordures ménagères ou la Gemapi pour la prévention des inondations.