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LYON : AFFAIRE CHRISTINE RENON, LES ENSEIGNANTS SE MOBILISENT

Lundi 18 Novembre - 05:00

Actualité


Manifestation des enseignants contre la Loi Blanquer - © Radio SCOOP / Léa Duperrin
Près de deux mois après le suicide de Christine Renon, directrice d'école en région parisienne, le SNUipp-FSU du Rhône lance un observatoire du métier.


Déjà six rassemblements d'enseignants sont prévus ce lundi devant les inspections de l'éducation nationale à partir de midi. Notamment à Lyon, Vaulx-en-Velin, Bron, Saint-Priest, Rillieux-la-Pape, Vénissieux ou encore Givors.

Alors qu'un comité d'hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT) se déroule ce lundi dans le Rhône, le Syndicat national unitaire des instituteurs (SNUipp) lance l'observatoire du métier. Benjamin Grandener, co-secrétaire du Syndicat, espère que ce dernier permettra de faire remonter les revendications du corps enseignant.

"Les enseignants ont besoin de témoigner concrètement de leur quotidien. Ils ont l'impression de ne plus être en capacité de faire comme il faut leur métier, ils ne veulent pas que le syndicat oublie cet aspect", explique-t-il.

Le ministère de l'Éducation annonce des mesures


De son côté le ministère de l'Éducation nationale a lancé une série de premières mesures visant à répondre aux difficultés rencontrées par les enseignants. Le 13 novembre dernier, un questionnaire a ainsi été adressé à tous les directeurs d'école pour établir un état des lieux des conditions de travail.

Des groupes départementaux de consultation et de suivi vont être aussi mis en place. Enfin une journée de décharge supplémentaire pour les directeurs d'école a été allouée.

Des mesures jugées insuffisantes


Après avoir reçu plus de 200 fiches, Benjamin Grandener dénonce les difficultés rencontrées par les enseignants : "Jusqu'à il y a 5 ans, il n'y avait pas de CHSCT dans le public, il n'y avait aucun système de signalement des conditions d'hygiène ou de travail des enseignants. C'est symbolique de ce qu'est notre ministère ! Il y a un manque de moyens et de solutions pour faire réussir les enfants."

Il poursuit : "Nous avons beaucoup d'enfants violents contre leurs enseignants ou contre d'autres élèves. Les enseignants ont la boule au ventre et n'arrivent plus à enseigner. Mais nous souffrons aussi des locaux, nous avons des bâtiments qui prennent l'eau, des salles trop petites ou des plafonds qui s'effondrent."

L'observatoire du métier enseignant doit donc récolter l'ensemble des souffrances du corps enseignant avant de faire remonter les revendications au ministère.