Dans le quartier Monplaisir, à Lyon, au 107 avenue des Frères Lumière, la "Maison Vessière" a rouvert ce mercredi 10 avril après validation de la Direction Départementale de la Protection des Populations du Rhône (DDPPR).
Une réouverture rapide dont se réjouit la direction dans un communiqué : "Nous avons répondu dans un temps très court aux demandes de la préfecture en répondant aux actions correctives."
L'établissement avait été obligé de fermer, le 2 avril, pour plusieurs manquements à l'hygiène.
"Aucun cafard n'a été recensé"
Mais malgré cette réouverture, la direction a également souhaité revenir sur certaines anomalies relevées par la préfecture, à commencer par la présence de cafards et de crottes de rongeurs.
"Aucun cafard n'a été recensé dans les locaux de production. Des traces de déjections de souris ont effectivement pu être trouvées dans les locaux. Cette situation peut être attribuée à la mise en œuvre de travaux dans le quartier qui engendre malheureusement un déplacement des nuisibles. Une société spécialisée dans la lutte contre les nuisibles est intervenue plusieurs fois pour contrecarrer ce phénomène."
Autres manquements à l'hygiène pointés du doigt par la DDPPR : la présence de denrées non conformes, des températures de conservation non réglementaires, l'absence de dispositif hygiénique pour le lavage des mains et la vétusté des locaux.
Pour la "Maison Vessière", les produits sont "parfaitement propres à la consommation" et les équipements de froid sont surveillés "quotidiennement" et "conformément au plan de maîtrise sanitaire".
"ll est aussi à noter qu'aucune température n'a été prise au moment du contrôle", précise la direction.
Concernant le lave-mains, l'établissement affirme qu'il y avait bien, au moment du contrôle de la DDPPR, "un lave-mains à commande fémorale à proximité de chaque zone de production".
Enfin, pour la vétusté des locaux, la "Maison Vessière" considère que sa réouverture rapide "atteste bien de la conformité des locaux".
Réponse de la préfecture
À la suite de la parution de notre article, la préfecture du Rhône a, de nouveau, confirmé l'ensemble des manquements décrits dans l'arrêté préfectoral. "L'arrêté n'a fait l'objet d'aucun recours à ce jour", précisent également les services de l'État.
