"Le but c'est qu'au bout d'un moment, ils n'aient plus besoin de nous", explique Clémentine Girod.
Construction de centre de santé et accès à l'école
Sensible à la cause humanitaire depuis longtemps, elle a sauté le pas des missions à l'étranger il y a quelques années seulement. "J'ai quitté mon poste à Lyon un peu après la période du Covid. À un moment donné, il a été question que l'on voyage pendant un an avec mon mari et mes enfants, mais cela n'a pas pu se faire."
La voilà donc engagée auprès de La Chaîne de l'Espoir, qu'elle connait déjà pour avoir été famille d'accueil. C'est l'un des autres programmes de l'association, qui consiste à accueillir des enfants à Lyon, le temps de leur opération.
On se souvient par exemple de l'accueil des deux petites jumelles siamoises, Bissie et Enyenga, opérée avec succès par les Hospices Civils de Lyon.
Au Népal, l'ONG lyonnaise développe des centres de soins, favorise l'accès à l'éducation... Et lutte, à son échelle, contre l'abandon de certains enfants népalais qui se retrouvent livrés à eux-mêmes dans les rues de la capitale, Katmandou.
"Ils ne nous demandent rien. Ils ont seulement envie de s'en sortir", poursuit Clémentine Girod. "Forcément, c'est très enrichissant. On reçoit beaucoup plus que ce que l'on donne."
De retour à Lyon, elle sait qu'elle repartira pour une troisième mission sur place. "On fait en sorte d'être sur place sur la durée. C'est aussi cela qui m'a plu."