Bilan mitigé pour les riverains
"Les mesures proposées par la mairie, on les attendaient depuis des mois et des mois", commente Sarah Bodhuin, co-fondatrice du groupe "Presqu'île en colère". "Nous saluons les moyens exceptionnels déployés ce week-end, mais tout le monde n'a pas connu le calme de la rue Édouard Herriot. Sur les quais de Saône, le tapage nocturne continue".
Le groupe Presqu'île en colère maintient par ailleurs son action en justice et reste vigilant, "pour ne pas se contenter d'effets d'annonce".
Présence policière renforcée et vidéo-verbalisation
Vendredi, les habitants du quartier se sont mis autour de la table avec les services de la mairie, de la Métropole et de la préfecture pour trouver des solutions et mettre fin à leur calvaire.
Un arrêté a été reconduit jusqu'au 28 décembre pour interdire la circulation de 22 heures à 4 heures du matin sur les rues Edouard-Herriot, Gasparin, Emile Zola et sur la place des Jacobins.
La mairie prévoit également de mettre en place "le plus rapidement possible" la vidéo-verbalisation, pour punir les infractions au Code de la route. "Cela concernera aussi bien les automobilistes qui se garent sur le trottoir que les excès de vitesse", détaille Jean-Yves Sécheresse adjoint à la sécurité auprès de la mairie.
Des bornes pourraient enfin être installées d'ici dix-huit mois pour fermer le quartier aux voitures une partie de la nuit. Une étude a été lancée par la Métropole.
