Jeudi 15 septembre, pour la journée d'intégration, l'Idrac Business School, située dans le 9e arrondissement de Lyon (Rhône), a fait croire à une attaque terroriste, selon Actu Lyon.
Une attaque terroriste en cours ?
La journée a débuté vers 10h avec la remise du téléphone de chaque étudiant avant leur entrée dans l'amphithéâtre de l'établissement. L'école les avait prévenus au préalable qu'ils ne "seraient pas joignables" ce jeudi et que la journée serait "inoubliable".
Alors que la directrice prend la parole devant un parterre d'étudiants, elle est demandée par son assistante de direction. Lorsqu'elle revient, cette dernière demande aux étudiants de garder leur calme. Interrogé par nos confrères, un élève raconte la scène : "Elle nous a dit qu'il se passait quelque chose de très important autour de l'école, qu'on était en alerte, qu'on devait tous rester assis. Elle a même demandé s'il y avait des personnes cardiaques, en nous répétant que ce n'était pas une blague."
Très vite, la situation s'emballe. Un faux clip de la chaîne BFM TV est diffusé montrant des images de l'école et expliquant que des personnes armées se sont introduites dans le bâtiment et qu'il s'agit peut-être d'une attaque terroriste. Puis deux personnes cagoulées entrent dans l'amphithéâtre avec des fausses armes, elles demandent aux élèves de se mettre sous les tables en les couvrant de menaces et d'insultes. "J'ai le cœur qui a palpité. Plein de choses me sont passées par la tête", témoigne l'étudiant.
La directrice est même mise les genoux au sol, les mains derrière la tête. Mais la mauvaise blague s'arrête lorsque les "faux terroristes" demandent aux étudiants de former des groupes.
La directrice se veut rassurante
Contactée par le média, la directrice confirme que "toutes les mesures ont été prises pour que l'exercice soit sous contrôle" et que "l'ensemble des jeunes ont rempli un questionnaire de santé et ceux qui présentaient un risque ont été reçus et informés de la simulation." Concernant le thème de la journée d'intégration, cette dernière n'a préféré ne pas s'exprimer.
