"Dans ce débat, on a perdu de vue que Mila est une adolescente", a estimé Emmanuel Macron, interrogé sur la polémique. "On lui doit donc une protection à l'école, dans sa vie quotidienne, dans ses déplacements. L'Etat a pris ses responsabilités", a-t-il ajouté en référence à la rescolarisation de la jeune femme depuis ce lundi.
"L'ordre républicain n'est pas l'ordre moral"
Selon le président, les enfants doivent "être mieux protégés" contre les "nouvelles formes de haine et de harcèlement en ligne".
"Je sépare cet impératif de la question sur la critique des religions. La loi est claire: nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions", a souligné Emmanuel Macron.
"L'ordre républicain n'est pas l'ordre moral", a-t-il insisté, avant de préciser: "Ce qui est interdit, c'est l'appel à la haine, l'atteinte à la dignité".