"Nous aurons des mesures restrictives et dissuasives" qui "seront affinées dans les prochains jours avec le gouvernement et en fonction de la clause de revoyure qu'on a prévue vers le 11 décembre", a-t-il précisé.
"Des lieux de brassage"
Emmanuel Macron a dit comprendre "l'angoisse (...) des élus de montagne et des professionnels" et a assuré que tout était fait pour "pouvoir recommencer au plus tôt possible en janvier" les activités montagnardes "quand on aura une visibilité" sur l'épidémie de Covid-19.
Mais, a-t-il souligné, les stations sont "des lieux de brassage" où "il fait nuit à partir de 17 heures" et où "on se retrouve dans des lieux qu'on a loués à plusieurs. On sait que c'est comme cela qu'on s'infecte et donc on cherche plutôt à l'éviter" pour "ne pas sacrifier tous les efforts qu'on faits".
Sur l'ouverture des stations durant les vacances, "il faut de la coordination européenne" selon lui, parce que pour le moment, tous les pays ne sont pas "exactement alignés". Avec l'Allemagne, et probablement l'Italie, "on veut convaincre nos partenaires", comme la Suisse ou l'Espagne, de ne pas le faire.