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PRÈS DE LYON, NATÉCIA ANNONCE LA FERMETURE DE L'UNE DE SES MATERNITÉS

Vendredi 22 Avril - 14:32

Actualité


La maternité Natécia à Rillieux-la-Pape. - © Google Street View
Information Radio SCOOP. La direction de Natécia confirme la fermeture programmée de la maternité de Rillieux-la-Pape. Le transfert des patientes est prévu dès le 1er juin.


C'est officiel, la maternité de Rillieux-la-Pape fermera ses portes en juin. Les futures mamans pourront être accueillies à la maternité du même groupe à Lyon 8e. L'hôpital privé Natécia prévoit de transférer les futures mamans dès le 1er juin.

Baisse des naissances, manque de personnel


Avec 406 accouchements sur une année, la maternité de Rillieux-la-Pape a enregistré une baisse significative des naissances qui ont pu atteindre 500 par le passé. "C'est l'une des raisons de ce transfert", explique Jean-Loup Durousset, le président directeur général de Noalys dont fait partie Natécia. "Il faut savoir que les exigences sont importantes : nous voulons avoir sur place un obstétricien, un anesthésiste, un pédiatre... La faiblesse des activités, quand il y a à peine un accouchement par jour, rend difficile la mobilisation d'autant de personnel en continu sur une année."

Concernant le personnel justement, les 14 temps-plein de la maternité de Rillieux-la-Pape pourront rejoindre le site lyonnais.

La fermeture de la maternité ne risque-t-elle pas d'entraîner une défaillance dans l'accueil des futures mamans ? Pour le PDG de Noalys, l'absence de proximité reste limitée. "Dans le même bassin de population, il y a la maternité de la Croix-Rousse, le Médipôle, Natécia à Lyon mais aussi Saint-Luc-Saint-Joseph, Val d'Ouest... Nous avons de la chance à Lyon de ne pas manquer de maternités de grande taille avec le personnel suffisant."

"Une réflexion sur l'obstétrique est nécessaire"


Derrière ce cas précis, l'enjeu d'une baisse de la natalité et ses conséquences se pose inévitablement. "Depuis cinq ans, le nombre de naissance diminue", poursuit Jean-Loup Durousset. "L'âge moyen du premier enfant s'approche plutôt des 30 ans et les femmes font aussi moins d'enfants."

Si 2023 devrait être la dernière année de baisse, avec -2% de naissance par an en moyenne en France, "il y a une nécessité pour les maternités de s'adapter. Il faut aussi penser au renouvellement des générations côté professionnels, avec des départs à la retraite qui se profilent en nombre important."

Pour le PDG de Noalys, "une réflexion sur l'obstétrique est nécessaire, il faut pouvoir améliorer nos résultats. Comprendre pourquoi ce qui a été fait ces dernières années n'a pas permis d'améliorer la mortalité maternelle, la mortalité in utero et post-naissance. Il faudrait réfléchir à un modèle plus approprié, sortir du cadre pur de l'accouchement. Accompagner les femmes dès l'idée de la conception pour couvrir tout le champ de la naissance."