"Opposant radicalisé, proche de mouvements complotistes", le prévenu a expliqué "avoir agi de colère, pour s'opposer "aux mensonges du gouvernement" sur le coronavirus", rapporte le parquet dans un communiqué.
Estimant aussi que "la population française aurait dû être consultée sur la mise en place de la 5G", il a regretté que son action n'ait pas eu de conséquences sur celle du gouvernement, ajoute la procureure Audrey Quey.
Le confinement mis en cause
Cet homme célibataire et isolé, à la retraite, s'est décrit lui-même comme "aigri par le confinement, le manque de vie sociale et le manque de contacts", selon la même source.
Sa peine est assortie d'un sursis probatoire pendant deux ans et d'une obligation d'indemniser les parties civiles, le préjudice ayant été estimé à plus de 100.000 euros.