Pour anticiper les déficits en eau, les agriculteurs veulent construire des “bassines”, c'est-à-dire des étangs équipés de pompes, qui permettent ensuite d'irriguer les champs.
"Si on stocke 2% de l'eau, on règle tous les problèmes"
La construction de l'une de ces retenues vient de débuter à Thuret (au nord de Clermont-Ferrand), mais seulement une dizaine de ces réserves sont prévues à la construction dans le département, et elles sont de taille très modeste. La question de retenues plus importantes se pose donc, pour anticiper les conséquences du dérèglement climatique.
"Si on stocke 1% de l'eau qui tombe sur le département, on règle le problème agricole, avec 2% on règle l'ensemble des problèmes", martèle Quentin Baumont.
En parallèle, les agriculteurs travaillent sur l'implantation de cultures moins gourmandes en eau. Ils ont, par exemple, mené des tests sur plusieurs variétés de sorgho, une céréale venue d'Afrique, et qui demande très peu d'eau. "Malgré tout, quand l'eau ne tombe pas au bon moment, c'est logique de la stocker", conclut le président des Jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme.