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RETRAITES : LA CGT CLAQUE LA PORTE DE LA CONFÉRENCE DE FINANCEMENT

Mercredi 19 Février - 09:53

France


Philippe Martinez lors d'une manifestation. - © CGT
La n°2 de la CGT, Catherine Perret, a annoncé ce mercredi que le syndicat quittait la conférence de financement de la réforme des retraites, lancée mardi et chargée de ramener à l'équilibre le système d'ici à 2027.


À peine débutée et déjà menacée. La conférence de financement sur la réforme des retraites a du plomb dans l'aile.

Ce mercredi, la n°2 de la CGT, Catherine Perret, a annoncé que le syndicat quittait la table des négociations.

"Le compromis n'est pas possible et on n'a plus rien à faire à cette conférence de financement, on n'a plus de temps à perdre", a-t-elle confié sur Radio Classique.

Avant d'ajouter : "Par contre, on va organiser notre propre conférence, parce que nous avons des propositions très sérieuses en matière de financement, partagées au sein de l'intersyndicale. On va organiser cette conférence dans tous les territoires, pour informer les citoyens du danger de ce projet, et de l'alternative possible de construire un autre projet de retraites".

S'il regrette cette décision, le secrétaire d'État chargé de la réforme des retraites, Laurent Pietraszewski, assure que les travaux de la conférence de financement vont tout de même se poursuivre.

Bataille d'amendements à l'Assemblée


Pendant ce temps-là, l'examen du texte se poursuit à l'Assemblée nationale. Avec des débuts poussifs et sous tension mardi pour l'étude des milliers d'amendements : les oppositions ont multiplié les critiques et batailles de procédure face une majorité "consternée" continuant de plaider pour un "vrai débat".

Après des premiers échanges parfois chahutés la veille sur ce projet visant à créer un système "universel" de retraites par points, les rappels au règlement, suspensions ou encore demandes de vote électronique et de quorum se sont enchaînés, émaillés d'invectives.

La tension était montée dans l'après-midi avant même d'étudier le premier des quelque 41.000 amendements.

La question de l'utilisation du "49-3", arme de la Constitution qui permet au gouvernement d'abréger les débats et de faire adopter un projet de loi sans vote, reste posée, même si Laurent Pietraszewski a encore insisté mardi sur une volonté de "débattre, enrichir le texte" et "aboutir".

La majorité table toujours sur une adoption en première lecture avant les municipales des 15 et 22 mars, et sur un feu vert définitif "d'ici l'été". Les députés n'avaient étudié mardi qu'une centaine d'amendements, tous rejetés.