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RILLIEUX-LA-PAPE : INCOMPRÉHENSION ET INQUIÉTUDE POUR LES SALARIÉS DE L'USINE COTELLE

Mardi 12 Mars - 05:30

Société


Jean Martins, représentant du personnel chez Cotelle à Rillieux-la-Pape. - © Léa Duperrin / Radio Scoop
L'annonce est tombée comme un coup de massue pour les 104 salariés de l'usine Cotelle, à Rillieux-la-Pape. En septembre prochain, le site pourrait fermer ses portes.


Devant les grilles de l'usine Cotelle, des banderoles ont été accrochées : "104 familles sacrifiées", peut-on lire. Un rassemblement était organisé ce vendredi 8 mars et d'autres mobilisations sont à prévoir pour défendre l'emploi, ici, à Rillieux-la-Pape.

"C'est comme une grande famille"


En activité depuis 1903, l'usine reste la seule en France spécialisée dans la Javel Lacroix. La menace d'une fermeture du site fait craindre aux salariés la perte de leur emploi.

"On ne peut pas tolérer de laisser 104 personnes sur la touche. Ce sont autant de familles qui seraient touchées. La moyenne d'âge ici, c'est 54 ans. Trop jeune pour la retraite, trop vieux pour réussir à trouver un autre emploi", déplore Jean Martins, représentant du personnel.

Délégué CGT, il travaille à l'usine depuis 35 ans. "On a beaucoup de salariés qui sont enfants d'anciens salariés, c'est comme une grande famille."

L'activité délocalisée à l'étranger ?


Du côté de la direction du géant Colgate-Palmolive, une baisse des volumes produits est avancée pour justifier la délocalisation de l'activité de Cotelle. Alors même que l'usine reste bénéficiaire.

"C'est beaucoup d'incompréhension", regrette le maire de Rillieux, Julien Smati. "Fermer une usine historique, pour quoi ? Faire plus de profits ailleurs ? Il en va de la souveraineté industrielle de la France. Je pense qu'il y a une pression à mettre sur cette entreprise pour que l'activité de l'usine soit maintenue."

Pour les représentants du personnel, pas question pour l'heure de se laisser entraîner sur le terrain des négociations. "La priorité, c'est de maintenir l'activité", insiste Jean Martins.

D'autres actions sont prévues pour maintenir le bras de fer. D'ici au mois de septembre, la situation a le temps d'évoluer.