Avant que les 75 dossiers à l'ordre du jour ne soient débattus, l'affaire "Perdriau" est revenue sur la table. Interpellé à plusieurs reprises par l'opposition, le premier édile a affirmé qu'il ne comptait pas démissionner en cas de mise en examen dans le cadre de l'affaire au chantage à la vidéo intime.
"Ne vous fiez pas à ce que vous voyez ou à ce que vous entendez [...]. Attendez de connaître l'histoire dans son entièreté avant de porter un jugement", a notamment répondu le maire de Saint-Étienne qui est la cible de nouvelles accusations depuis quelques semaines.
Nouvelle enquête de Mediapart, des enregistrements "illégaux" selon Gaël Perdriau
L'élu a d'ailleurs dû expliquer son action judiciaire pour bloquer la publication de nouvelles révélations par Mediapart. Selon Edwy Plenel, ces faits mettraient en cause les pratiques du maire, "notamment dans le recours à la rumeur comme instrument politique." Elles concerneraient Laurent Wauquiez, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Gaël Perdriau a assuré que ces accusations se fondaient sur "des conversations privées, des excès de langage, des colères", et qu'il s'agissait d'enregistrements illégaux réalisés par Gilles Artigues en novembre 2017, son ancien premier adjoint et victime du chantage à la sextape.
En marge de ce conseil municipal, une manifestation a également rassemblé près de 200 personnes devant l'hôtel de Ville pour réclamer le départ du maire. Enfin, Samy Kéfi-Jérôme, adjoint à l'éducation démissionnaire mis en cause dans l'affaire de la sextape, a été remplacé par Robert Karulac durant le conseil municipal.