Ce sont ainsi 1.000 vélos entièrement automatiques qui sont désormais accessibles au grand public, dont 500 à Saint-Étienne. Au total, 105 stations de recharge ont été installées à Andrézieux-Bouthéon, Firminy, Fraisses ou encore La Fouillouse.
C'est la première fois en France qu'une collectivité propose ce genre de service à cette échelle. Il s'agit aussi de la 5e plus grande flotte électrique de France. Le projet aura coûté près de 5 millions d'euros, dont une petite partie financée par l'État.
Tout change sauf le nom
Pour ce nouveau modèle du Vélivert, le confort de conduite a été recherché. Le deux-roues dispose ainsi d'une autonomie de 100km et malgré ses 28 kilos, il se veut maniable. Le cycliste ressent aussi une sensation de légèreté avec une assistance progressive.
Luc François, le vice-président en charge des transports de Saint-Étienne Métropole, l'a testé dans la rue Jean-François Revollier et sa côte de 14% :
"L'assistance progressive du pédalage, c'est quelque chose de surprenant, mais c'est absolument génial lorsqu'on l'a adopté. Il y a une simplicité d'utilisation et une assistance efficace. On offre la possibilité de faire du vélo sans condition physique, sans arriver au travail en transpirant."
Comment faire pour les utiliser ?
L'emprunt de ces vélos peut se faire soit par l'application Vélivert, soit avec la Carte Oura en cas d'abonnement annuel à la Société de transport de l'agglomération stéphanoise (Stas).
La première demi-heure d'utilisation est gratuite, puis l'utilisateur est facturé 10 centimes par minute. Plusieurs forfaits sont proposés :
- 50 centimes par trajet / 2 euros la journée / 3 euros le week-end / 30 euros à l'année ;
- 10 euros par an avec un abonnement annuel à la Stas (la carte Oura servira pour déverrouiller le vélo).
À noter que l'accès à ces vélos est interdit aux moins de 16 ans par prévention.
