L'Auvergne n'est pas non plus épargnée : dans l'Allier, 191 communes sont concernées.
L'arrêté a été publié mercredi dernier au journal officiel. Cette reconnaissance de catastrophe naturelle est une première étape, mais pas le bout du tunnel pour les habitants concernés.
Entre soulagement et inquiétude
Attention : les habitants concernés ont jusqu'à la fin de la semaine pour faire une déclaration auprès de leurs assurances. Des assurances qui enverront ensuite un expert pour vérifier que le sinistre est bien lié à la sécheresse.
"C'est une première étape franchie, c'est un soulagement", explique Hélène Niktas, la référente de l'association des "oubliés de la canicule" dans l'Ain.
Mais, ce n'est pas encore la fin du processus. "La deuxième étape est difficile également car il va falloir peut-être batailler avec les experts et les assurances. Le temps que l'expertise se fasse, que les devis soient envoyés, que les dossiers soit approuvés, de faire les travaux, ça peut durer plusieurs années", poursuit-elle.
L'association conseille de faire appel à un “expert d'assuré”, qui pourra intervenir le même jour que l'expert d'assurance et défendre votre dossier.
Pour vous aider dans vos démarches, l'association peut vous aider : lesoubliesdelacanicule01@gmail.com.
Dans le Puy-de-Dôme et en Haute-Loire, des maisons ont aussi souffert de la sécheresse. Mais les départements n'ont pas été reconnus, pour l'heure, en état de catastrophe naturelle.
