"La précédente convention a porté ses fruits. Pour autant, ce n'est pas une pleine satisfaction. Nous voulons plus de trains, plus sécurisés, plus sûrs", a insisté Laurent Wauquiez, président de la Région.
Le taux de non-ponctualité des TER a été réduit de 40% et le nombre de trains supprimés a baissé de 32%. Pour améliorer encore le service, 6 milliards d'euros seront donc investis sur les dix prochaines années.
Nouvelles rames, intermodalité renforcée
"Oui, c'est plus de pression sur les épaules de la SNCF. Nous avons renforcé le système de bonus malus, par exemple, avec des pénalités pour les suppressions de train annoncées une semaine à l'avance, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent", poursuit Laurent Wauquiez.
"C'est une convention très ambitieuse, oui. Le mot pression est normal, nous avons fait des progrès ces dernières années et nous continuerons", a déclaré Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs.
La convention va notamment financer l'achat de nouvelles rames, dix seront mises en circulation dès cette année, ce qui équivaut à une capacité de 7.000 voyageurs en plus.
La convention prévoit aussi l'amélioration du confort dans les gares et le renforcement de l'intermodalité avec, par exemple, la construction de parkings à vélos. C'est aussi ce qui permet de financer la police ferroviaire à bord des trains.
