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SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE : L'UNIVERSITÉ DE SAINT-ÉTIENNE NE FERMERA PAS SES PORTES CET HIVER

Mercredi 21 Septembre - 06:00

Planète


Le campus de Tréfilerie, à l'université Jean-Monnet, à Saint-Étienne - © Anthony Perrel
Une nouvelle année universitaire vient de débuter pour les 20.000 étudiants de l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne et Roanne. Son président fait le point sur les dossiers chauds de cette année.


La rentrée continue de s'effectuer durant ce mois de septembre sur les cinq campus de l'Université Jean Monnet (4 à Saint-Étienne, 1 à Roanne). En quelques chiffres, l'UJM c'est 20.000 étudiants dont 1.500 dans le Nord de la Loire et 2.400 de nationalités étrangères.

Les facs ne fermeront pas cet hiver


Réuni ce mardi sur le nouveau site des Forges, dans le quartier Manufacture, le bureau de l'université a tenu à faire le point sur les temps forts à venir. Il a notamment été question de rénovation des différents sites, de l'offre de formation renouvelée ou encore de l'ambition internationale de l'université.

Florent Pigeon, le président de l'UJM a également abordé un dossier brulant d'actualité, celui de la sobriété énergétique. Alors que ce lundi, à Strasbourg, son homologue a pris la décision de fermer les portes de l'université alsaciennes deux semaines supplémentaires cet hiver, afin de réaliser des économies.

Cette solution est-elle envisageable dans la Loire, où l'université est confrontée, elle aussi, à l'explosion du prix du gaz et de l'électricité ? La réponse du président a fusé, "non, c'est hors sujet. On sort de deux années de Covid et les étudiants et enseignants veulent être présents sur les campus. Il est hors de question de fermer deux semaines de plus".

Une facture qui augmente de plus de 100%


En plus d'une baisse d'un degré des espaces intérieurs de l'UJM, comme demandé par le gouvernement, le bureau travaille actuellement sur des alternatives pour résoudre un problème qui coûte cher, "la facture de l'électricité et du gaz représente 1,5 million d'euros sur une année normale comme 2020/2021. On est presque à plus deux millions d'euros sur 2021/2022, donc on fait plus que doubler la facture. Mais au lieu de courir derrière les financements pour payer celles-ci, il faut plutôt résoudre rapidement le problème de la thermique aujourd'hui", ajoute le président.

À ce sujet, l'UJM a identifié plusieurs passoires thermiques sur le site de la Métare et de Tréfilerie notamment. Un nombre à retenir : l'université compte 160.000 m² de bâtiments, dont encore 20.000 m² à traiter d'un point de vue énergétique.