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UNE STÉPHANOISE ENTAME UNE GRÈVE DE LA FAIM POUR RÉCLAMER DES TOITS AUX RÉFUGIÉS

Mardi 16 Avril - 15:45

Actualité


Emoke Simon s'est installée sur les marches de l'Hôtel de Ville - © Radio Scoop
Elle s'appelle Émoke Simon, elle a 37 ans et vient de s'installer sur les marches de l'Hôtel de Ville ce mardi matin. Elle a décidé d'entamer une grève de la faim dans le but d'obtenir un toit aux réfugiés.


"J'ai été indignée par l'expulsion violente des familles de migrants à la Bourse du travail et au Campus Tréfilerie. Une grève de la faim, c'est une action extrême, mais j'espère que ça pourra permettre d'éveiller les consciences". Émoke Simon est déterminée. Elle s'est installée ce mardi peu avant midi sur les marches de l'Hôtel de Ville et promet de ne pas quitter les lieux tant qu'une solution n'est pas trouvée.

"J'accepte de mettre ma santé en péril"


Cette femme originaire de Roumanie souhaite faire passer un message, elle qui a vécu cette situation quand elle est arrivée à Saint-Étienne, il y a près de 20 ans. "Il faut faire un petit pas pour sortir de sa zone de confort. Le préfet et le maire peuvent trouver des solutions. C'est inacceptable ce qu'il se passe en ce moment. C'est une atteinte aux droits de l'Homme".

Émoke Simon, qui s'est installé sous l'inscription "Liberté, Égalité, Fraternité" de l'Hôtel de Ville conclut : "c'est un acte de résistance à l'insensibilité que j'assume. J'accepte de mettre ma santé en péril".