"Tu termines un col, il en reste encore trois derrière, c'est dur..."
Clément Russo faisait partie de l'équipe Arkéa – Samsic et sa mission d'équipier consistait à aider ses leaders, le Colombien Nairo Quintana et le français Warren Barguil. Alors peu importe finalement son classement (133e), l'important est d'avoir tenu jusqu'aux Champs-Élysées, parmi les 146 finishers du Tour. "Au début, on part pour trois semaines et on sait d'avance que ça va être difficile. Mais j'avais pris le départ en espérant le finir", explique t-il à Radio Scoop. Objectif atteint, donc.
"Il y a quand même eu quelques moments difficiles, dans les Alpes notamment car je n'ai pas le profil d'un grimpeur (rires). On monte un col, on est fatigué tout en haut et il en reste encore deux ou trois derrière. Il y a forcément des jours où c'est compliqué".
"Les Champs Élysées, c'était grandiose"
Malgré tout, cette première expérience reste une réussite. "Au final, ça a duré trois semaines et pourtant, j'ai l'impression que j'ai débuté la compétition hier. Et puis je garde en souvenir ce dernier jour, sur les Champs-Elysées. C'est la plus belle avenue du monde et on roule dessus. C'était grandiose et ça efface un peu toutes les difficultés. On savoure et on se dit... Vivement le prochain Tour (rires)".
Le départ de l'édition 2021 est fixé au 2 juillet, à Brest.
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