Faciliter la communication
"Personnellement j'aimerais bien, en plus j'aime bien parler avec eux", plaisante Johan Gastien. Le milieu de terrain clermontois y voit surtout un avantage : dévoiler ce qui se dit et l'honnêteté qui existe entre les joueurs et les arbitres.
"Oui, on nous voit beaucoup gesticuler, mais les gens ne savent pas ce qu'il se dit sur le terrain. Et donc après on nous accuse de beaucoup parler. Mais quand c'est positif et que ça se passe dans une bonne ambiance, il n'y a aucun problème", ajoute Johan Gastien.
L'Auvergnat prend aussi exemple sur le rugby, où les arbitres sont équipés de micros depuis plusieurs années. On peut donc entendre les échanges avec l'arbitre vidéo, les arbitres de touche et les joueurs.
Ce qui permet d'avoir accès à des échanges comme celui entre l'arbitre international Romain Poite et le pilier de Perpignan, Arthur Joly. La scène a fait le tour des réseaux sociaux et est utilisée par les promoteurs du port du micro généralisé pour les arbitres de football.
"Je dois reconnaître que j'étais pour la VAR (arbitrage-vidéo NDLR) et au bout du compte, la VAR, ce n'est pas un truc qui marche très bien en ce moment", nuance en souriant Johan Gastien, "mais je pense que la communication, même pour les arbitres, c'est très important".
Il n'y aura pas de micro sur les maillots des arbitres ce samedi 16 octobre, mais si tout va bien, le système de VAR sera bien opérationnel au stade Montpied. Le Clermont Foot reçoit le champion en titre, Lille, devant un public entièrement acquis à sa cause (coup d'envoi à 17 heures).